La Réception Et Influence Des Films Américains Au Cameroun : Le Cas De Yaoundé. (2023)
Pourquoi les films américains fascinent-ils tant les Camerounais? Au juste qu'attend le spectateur d'un film ? Qu'il lui plaise tout simplement. Au Cameroun, la vente, la diffusion, la projection et la programmation est exclusivement hollywoodienne. Le rêve vient d'ailleurs, ce qui n'est pas sans conséquence sur la construction des jeunes camerounais en mal de repères. La mise en scène de l'égo, le règne de l'instant perpétuel, le développement de la violence, du jeu et le divertissement, sont les caractéristiques majeures de ce cinéma qui à la fois, informe, divertit, console, excite, gratifie, sanctionne, surveille, asservit... et tant à remplacer la vraie vie.
Ce mémoire analyse l'emprise du cinéma américain sur le changement de comportements et d'attitudes qu'adoptent les populations camerounaises dans leur vie de chaque jour. De même, ce mémoire analyse la mise en scène des théâtres de la cruauté et de l'agression, du développement de la violence et des spectacles pornographiques qui affectent au plus haut point, le lien et le pacte social. Ce cinéma, qui est le symbole de la mondialisation, celle-là même, qui nous enlève progressivement et de manière orchestrée, nos langues, nos cultures, et notre identité, ce cinéma, mène ainsi la grande partie de la population camerounaise à vivre et à penser par procuration. Prenant le relais des grandes idéologies et religions en déclin, les films hollywoodiens sont entrain d'accaparer le monopole de la fonction symbolique, de la production du sens, de l'image et de la mémoire collective.
L’appui De L’etat Et De La France Au Developpement Du... (2023)
L’appui De L’etat Et De La France Au Developpement Du Cinema Au Cameroun 1960-2018 (2023)
Notre passion pour le septième art nous a amené à constater qu’au Cameroun, le cinéma est une activité marginale alors qu’il reçoit depuis l’indépendance divers appuis de l’Etat et de la France ; d’où le problème de l’efficacité de ces aides. Cette recherche vise l’atteinte de quatre objectifs : présenter la nature des aides de l’Etat et de la France en faveur de ce secteur d’activité, analyser les modalités et l’évolution de ces aides, évaluer les répercussions de ces appuis dans le secteur et enfin, analyser les limites et les défis qui en découlent. Pour atteindre ces objectifs, l’usage de la méthode qualitative et qualitative a été nécessaire. Quant aux sources utilisées, il a été important de convoquer les sources primaires (archives et entretiens avec les cinéastes, les cadres du Ministère des Arts et de la Culture, et les enseignants de la Section Arts et Cinématographie de l’Université de Yaoundé I), secondaires (ouvrages, articles, mémoires et thèses) et numériques. Les résultats auxquels nous sommes parvenus permettent de dégager quatre grandes séquences chronologiques dans l’évolution de l’appui de l’Etat et de la France au développement du cinéma au Cameroun. Ainsi, entre 1960 et 1973, les deux acteurs sont à la manœuvre. Tandis que la France forme, accompagne financièrement et matériellement les premiers cinéastes, l’Etat du Cameroun quant à lui, crée une succession de structures cinématographiques comme Cameroun-Actualités, le Service du Cinéma et la Direction de la cinématographie. Ces organismes étatiques financent surtout la réalisation de nombreux films. De 1973 à 1990, ce sont plus les actions de l’Etat du Cameroun qui sont observables, à travers le Fonds de Développement de l’Industrie Cinématographique (FODIC), qui finance plusieurs films et permet à l’activité cinématographique de connaître ses heures de gloire. Mais, sous l’effet de plusieurs facteurs, le FODIC disparaît en 1990. Entre 1990 et 2001, l’Etat du Cameroun, frappé par la crise, se désengage, tandis que la France signe son retour. Durant cette période, elle accompagne cette activité à plusieurs niveaux : la formation par des bourses octroyées, le financement des films, l’aide à l’écriture des scénarii etc. Enfin, de 2001 à 2018, l’Etat du Cameroun se réengage en mettant en place un Compte d’Affection Spéciale pour le Soutien de la Politique Culturelle (CASSPC) et en formant les cinéastes à travers la Section Arts du Spectacle et Cinématographie de l’Université de Yaoundé, les Instituts des Beaux-Arts de Foumban et de Nkongsamba. Malgré ces actions, le cinéma camerounais continue de ployer sous le poids de plusieurs contraintes.
La Contribution Du Cinema A La Valorisation De... (2023)
La Contribution Du Cinema A La Valorisation De L’identite Culturelle Camerounaise (2023)
La contribution du cinéma à la valorisation de l’identité culturelle camerounaise. Tel est l’intitulé de ce travail de master qui pose la question de savoir si le cinéma valorise l’identité culturelle camerounaise et par quels moyens d’expression. En appuyant son étude sur une approche sociocritique crée par Claude DUCHET et Edmond CROS, celle-ci voudrait définir ce que l’on entend par identité culturelle camerounaise, elle voudrait traiter la question de la quête identitaire du cinéma camerounais en retraçant les origines du cinéma au Cameroun jusque dans les années 2000. Elle souhaiterait souligner le rapport existant entre les éléments filmiques non spécifiques, les éléments sonores tels que définit par Martin MARCEL, avec les éléments socioculturels camerounais. Elle propose d’analyser la façon dont les réalisateurs camerounais font référence au réalisme social aussi bien en matière d’expression dans le design visuel que dans le design sonore, qu’au réalisme des contenus dans le sujet. Il abouti à la conclusion selon laquelle le cinéma valorise l’identité culturelle camerounaise dans le réalisme des contenus et dans les matières d’expression.
Mots clés : identité culturelle, éléments socioculturels, design visuel, design sonore.
Le Genre Et Le Non-Genre Dans Le Cinéma Camerounais :... (2022)
Le Genre Et Le Non-Genre Dans Le Cinéma Camerounais : Une Typologie (2022)
Notre réflexion s’est déployée autour du thème Le genre et le non-genre dans le cinéma camerounais : une typologie. Ce thème part du constat selon lequel certains cinéastes camerounais ne font pas toujours montre d’une bonne maîtrise de la notion de genre filmique. Quand bien même ils la maîtrisent, ceux-ci préfèrent le non-genre. Ce qui crée l’imbroglio dans la pratique du genre cinématographique au Cameroun. Ce constat a attisé notre curiosité et suscité en nous l’envie de savoir pourquoi certains cinéastes camerounais ne font pas toujours preuve d’une bonne maîtrise de la notion de genre et quand même ils la maîtrisent ceux-ci préfèrent le non-genre ? Une hypothèse générale et des hypothèses secondaires ont émergé de cette question. Pour vérifier ces hypothèses, nous avons davantage fait recours aux méthodes qualitatives que quantitatives, qui nous ont permis, grâce aux entretiens, d’avoir d’une part les avis des cinéastes et d’un critique ; et d’autre part de recueillir le point de vue des cinéphiles auxquels nous avons soumis un questionnaire. Notre travail est constitué de quatre chapitres à savoir : chapitre I : Les notions de genre et de non-genre ; Chapitre II : Le cinéma camerounais de genre et de non-genre ; Chapitre III : Le malaise des cinéastes camerounais face au genre ; et enfin le Chapitre IV : Style et sociologie de la pratique du genre par les cinéastes camerounais. Ainsi, en considération de nos résultats qui constituent notre plus-value, des suggestions sont faites aux cinéastes à qui nous recommandons vivement d’avoir une bonne maîtrise du genre avant de transcender ses canons et de tenir compte du genre lorsqu’ils réalisent leurs films. Ceci pourrait mettre fin à l’imbroglio dans la pratique du genre constaté, bien que celui-ci peut permettre d’apprécier la manière dont les cinéastes camerounais pratiquent le genre et peut permettre de déceler un genre filmique typiquement camerounais.
Mots clés : genre, non-genre, cinéma camerounais, type, typologie, typique.
Critique De Quelques Films D’afrique Centrale Et... (2022)
Critique De Quelques Films D’afrique Centrale Et Occidentale En Vue De Leur Inscription Au Fichier Pédagogique Primaire Et Secondaire (2022)
Depuis l’introduction du cinéma dans les programmes du Secondaire au Cameroun en 2017, plusieurs ont tôt fait de crier victoire en oubliant qu’en réalité il ne s’agit que d’une étape, certes décisive, mais très largement insuffisante. Quel est le statut du cinéma et du film dans lesdits programmes ? Pourquoi la liste officielle des manuels scolaires et supports didactiques ne conforte pas cette reconnaissance du cinéma par les pouvoirs publics ? Telles sont les questions qu’auraient dû se poser les experts et que tous ou presque ont évitées. Pour mieux poser le problème, nous l’avons vérifié à travers la théorie principale qu’est la sémiotique des médias éducatifs d’Alain JAILLET (2005), dont le titre du livre fondateur est Manuels scolaires et films pédagogiques. Cet auteur élabore premièrement une théorie sémiotique de ce qu’il nomme médias éducatifs, en s’inspirant des années 1960 et des travaux de Michel TARDY, puis développe une méthode d’analyse des films pour voir s’ils sont de vrais médias éducatifs. Nous avons, pour être plus complet, rajouté la méthode de Caroline ARCHAT-TATAH (2013, dans les parties Les principes de sélection et d‟organisation des contenus et des savoirs relatifs au cinéma (de scolarisation), et Les enjeux cognitifs dans la scolarisation du cinéma (le film comme récit, le film comme médium, le film comme oeuvre), en vue de mieux cerner en quoi la forme et le fond d’un film peuvent être favorables à son inscription dans un programme scolaire comme manuel ou support pédagogique. Ces enjeux cognitifs ne peuvent être remarqués ailleurs que dans la forme et le fond du film, d’où nous avons justement analysé les films de notre corpus en considérant le film comme récit (l’histoire racontée et son intérêt pour les élèves), le film comme médium (les techniques utilisées, le langage cinématographique) et le film comme oeuvre (ce qui fait sa beauté, son style, son esthétique). En quatre chapitres, respectivement intitulés : I-Panorama de l‟utilisation du cinéma comme support pédagogique à travers le monde ; II-Le cinéma de divertissement et ses aspects éducatifs ; III-Les films du corpus et leur potentiel d‟inscription au programme officiel ; IV- Théoriser le film pour la scolarisation en Afrique : l‟exemple des Ubongo Kids et PIWI+, ce mémoire évalue le nouveau statut du cinéma dans le programme officiel, en proposant justement l’inscription de quelques films audit programme, comme sont inscrits les livres. Ainsi seulement, quand des films feront partie de la liste des supports didactiques officiels, saurons-nous que le cinéma a définitivement acquis ses lettres de noblesse au Cameroun. Une telle expérience pourrait alors s’étendre à toute l’Afrique francophone. Ce mémoire a donc un côté analytique et un autre prospectif, car il envisage l’avenir sur cette question de manière sereine.
Culture Vestimentaire Dans La Production Des Sitcoms... (2022)
Culture Vestimentaire Dans La Production Des Sitcoms Camerounaises (2022)
Le problème de cette étude qui s'intitule: Culture vestimentaire dans la production des sitcoms camerounaises, est de savoir les raisons pour lesquelles les réalisateurs de sitcoms camerounaises utilisent des costumes déviants dans leurs productions. Le principal objectif étant de faire baisser la déviance par l'habillement à travers les sitcoms et peut être, faire revenir l'habillement normal tout en utilisant l'habillement conforme pour éduquer. sensibiliser, et divertir. Ainsi notre problématique porte sur l'usage des costumes déviants par les réalisateurs des sitcoms camerounaises. De cette préoccupation ressort plusieurs questions formulées comme suit: quels costumes les acteurs de Croyances et de Pakgne arborent-ils ? Pourquoi les réalisateurs des sitcoms choisissent-ils des costumes laissant transparaitre les parties intimes du corps ? Quelles significations les réalisateurs de sitcoms accordent-ils aux costumes? Quel est l'impact de la déviance vestimentaire observée dans les sitcoms, auprès des jeunes récepteurs camerounais? Dans le but de répondre à notre question principale, nous avons formulé l'hypothèse suivante: les réalisateurs de sitcoms camerounaises utilisent la déviance par l'habillement parce que l'environnement dans lequel ces sitcoms sont diffusées est influencé par la déviance vestimentaire. Des hypothèses secondaires découlent de ce constat. S'étant rendu compte de ce que la déviance par l'habillement est de plus en plus élevée en milieu jeunes, les réalisateurs camerounais se servent des sitcoms afin de dénoncer ce mode d'habillement peu conforme. De plus, à force de regarder les actrices porter certains costumes, les jeunes choisissent ces vêtements et les adoptent au quotidien. La sémiotique étant notre cadre théorique, la démarche consiste à définir les termes clés et leurs usages dans différents contextes. Par ailleurs, nous présentons brièvement la sitcom, son évolution. ses caractéristiques. Vient ensuite une présentation succincte du vêtement, ses origines et son usage dans quatre aires culturelles camerounaises. Le travail se poursuit par une description doublée d'une analyse des différents costumes que les acteurs arborent au quotidien. C'est de ces deux étapes que se dégage l'impact de l'utilisation des costumes déviants sur la jeunesse camerounaise.
Mots clés : sitcom, comique, rire, comédie, culture, mode, habillement, costume, vêtement. jeune public.
Proposition D’une Nouvelle Approche Esthetique Dans La... (2022)
Proposition D’une Nouvelle Approche Esthetique Dans La Creation Du Conte En Situation De Spectacle Au Cameroun (2022)
Dans la période traditionnelle, le conte était le miroir de la société, il soulignait les mentalités, révélait les croyances et valorisait certaines conduites. Ainsi il avait de façon générale une fonction sociologique. Cependant, l’irruption brutale de l’occident en Afrique a constitué un évènement capital aux conséquences irréversibles. Désormais, l’heure de conte ne précède plus le coucher. Dans les maisons familiales, les postes de radio et de télévision y ont remplacé le feu de bois où s’organisaient les veillées de contes. Mais dès les années 90 au Cameroun, le conte fait quelques apparitions dans les salles de spectacles. Et ceci grâce au « renouveau » du conte qui confère au conte le statut d’art du spectacle. Cependant, ce statut qui suggère une nouvelle approche de la pratique du conte n’influencera pas les créations des conteurs camerounais sur la scène. Par conséquent, le conte va demeurer un acte de transmission de la tradition plutôt qu’un acte de création artistique. Ainsi il faudra attendre la fin des années 90 et début 2000 pour voir apparaitre une minorité de conteurs qui de façon effectif intègreront les outils du théâtre dans leur création. C’est donc dans l’optique d’apporter une contribution dans la redéfinition de cette pratique que s’inscrit ce sujet dont l’intitulé est : Proposition d’une nouvelle approche esthétique dans la création du conte en situation de spectacle au Cameroun. Pour se faire, ce sujet va s’appuyer sur un cadre théorique interdisciplinaire constitué de la sémiotique du texte spectaculaire, de la sémiologie de l’art et de l’approche systémique. En outre, notre travail a fait appel à une méthodologie reposant sur un visionnage des spectacles de contes, des interviews de conteurs professionnels et des personnes de la société, et également sur l’exploitation de nombreuses sources documentaires. Ainsi quatre chapitres ont constitué la base du présent travail. Dans le premier chapitre, il s’est agi d’un bref regard historique de la pratique du conte au Cameroun ; le second chapitre il a été question de faire une observation sur les mutations qu’a subi le conte au Cameroun pour nous permettre de faire une étude distinctive entre le conte traditionnel et le conte moderne. Afin de comprendre les modalités de transposition du conte sur la scène, le troisième chapitre s’est attelé à analyser trois créations majeures de trois conteurs précurseurs du renouveau du conte au Cameroun. A la suite de ces trois chapitres vient un cas pratique basé sur notre création de spectacle de conte exposant notre proposition d’approche esthétique. A l’issu de ce travail, il en ressort que le conte n’intégrant plus les mœurs de la société actuelle au Cameroun, il faudrait le réinventer. Et ceci en intégrant dans la création tout le dispositif scénique et opter pour une réappropriation des histoires en prenant en compte les horizons d’attentes du public actuel. Et une nouvelle proposition d’esthétique dans la création démontrerait que le conte comme pratique artistique évoluerait avec l’espace et son temps.
Spectacles Musicaux Et Pratiques Thérapeutiques Au... (2022)
Spectacles Musicaux Et Pratiques Thérapeutiques Au Cameroun: Une Étude Sémiologique Du Ndji Ndji Chez Les Basaa (2022)
Certaines musiques ont souvent provoqué un effet de transe qui donne aux acteurs la sensation de sortir de leurs corps jusqu'à altérer leur état de conscience. Ce travail qui s'intitule « Spectacles musicaux et pratiques thérapeutiques au Cameroun : une étude sémiologique du ndji ndji chez les Basaa » a pour but de décrypter les signes, symboles et codes musicaux inscrits dans les matrices de théâtralité et performativité des musiques rituelles en pays Basaa. Autrement dit, nous voulons nous servir du ndji ndji comme model pour ressortir respectivement la symbolique du rituel et l'impact de ce type de musique dans la communauté basaa. Par ailleurs, les rôles que jouent l'artiste/actant ou exorciste (célébrant) et les instruments de musique dans le spectacle seront également auscultés. Ce sujet est traité sous le prisme de la sémiologie des spectacles, dans une perspective de la crypto communication et ethnomusicologique. L’enquête de terrain et l’observation ethnographique se déroulent dans la zone de Babimbi. Les résultats recueillis indiquent que la musique de transe babimbi est constituée de cinq codes musicaux qui induisent théâtralité et performativité. Il s’agit des paroles, les gestes, les actions, les objets et le cadre. Ces codes sont de prime abord le trait d'union entre le culturel et le cultuel basaa, par la suite ils sont le tronc commun des musiques exorcistes de transe. Enfin, le rapport signifiants/signifiés qui interagit pour mettre en relief le rôle de ce spectacle total dans la cosmogonie des peuples basaa.
Mots clés : Musique, thérapeutique, Sémiologie, Spectaculaires, Ndji Ndji, parole.
Problematique De L’exercice Du Metier De Directeur De... (2022)
Du Canon Sculptural Bamum À La Création Des Personnages Bidimensionnels (2022)
« Du canon sculptural bamum à la création des personnages bidimensionnels » est l’intitulé de ce présent travail réalisé dans le domaine des Arts plastiques. Son objet d’étude repose sur la conception et la réalisation des prototypes anthropomorphes 2D. En partant de la systématisation du concept d’« Expressivité » (proportions, émotion, mouvement, texture et couleur) inspiré des formes ancestrales de notre source d’esthétisation (statue bamum), cette recherche a pour finalité la mise en érection des modèles masculins dans le domaine du dessin. L’intégration visuelle des données anthropologique, scientifique et technique nous a permis d’obtenir une déclinaison caricaturale axée sur l’atrophie, l’hypertrophie, la semi-atrophie, la semi-hypertrophie, la semi-hyperatrophie, l’hyperatrophie de la forme initiale et de son contenu. Cette révolution esthétique prend en compte la façon avec laquelle les dessinateurs ont foncièrement traité leurs différents sujets humains, celle-ci peut d’avantage réveiller le constat selon lequel la majorité des styles importés bien qu’ils soient intéressant, n’assouvissent malheureusement pas toujours les préoccupations socio-culturelles liées à la sagesse africaine d’autrefois; comme le démontre si ingénieusement la vulgarisation des critères esthétiques de la sculpture bamum. À l’image d’un univers artistique contemporain et protéïforme qui interpelle l’impact de chaque civilisation dans la construction du temps, ce travail compte bien y participer avec des œuvres d’art « new-look made in Cameroun » qui puisent dans la transformation formelle, structurelle et systémique. Pareillement, le perpétuel souci de réinventer les traditions graphiques nous a donc conduits vers l’interrogation suivante : Comment pouvons-nous partir du canon sculptural bamum à la création des personnages bidimensionnels? Pour remédier à cette préoccupation, nous avons institué une démarche de création Afro-caricaturale qui s’articule autour de trois (03) temps forts à savoir : La représentation, la simplification, la décomposition graphique du spécimen tiré de l’OLMC d’Engelbert Mveng et de l’ethno-morphologie de Louis Perrois, ensuite l’exagération du personnage, la structuration des émotions, des mouvements corporels, l’approche combinatoire des blocs anatomiques, l’habillage ; enfin, la numérisation et la simulation virtuelle de ce dernier. Tous ces moments qui combinent respectivement l’homothétie, l’art cinétique, le camaïeu débouchent sur une application expérimentale de cinq (05) personnages graphiques à travers un support visuel du jeu Ludo. Les fruits qui émanent de cette recherche-création demeurent une preuve scientifique qui peut s’adapter à tous supports et sujets.
Mots clés : Canon sculptural bamum, création, personnage, bidimensionnel.
Problématique De La Direction D'acteurs Dans Le Cinéma... (2021)
Problématique De La Direction D'acteurs Dans Le Cinéma Camerounais (2021)
Dans le cadre de ce mémoire, il est question de montrer que : la qualité du jeu d’acteur approximatif qui abonde dans la majorité des films camerounais est imputable à un manque de formation solide en actorat ; et surtout à une absence de maîtrise des techniques de direction d’acteurs par la plupart des réalisateurs. Le problème de cette recherche naît donc du constat d’un ensemble de difficultés constituant un obstacle à un meilleur exercice de la direction d’acteurs dans le cinéma camerounais. Pour mieux aborder ledit problème, trois questions de recherche ont été formulées. Des réponses à ces questions ont donné lieu à la formulation des hypothèses de recherche. Et dans le but de confirmer la véracité desdites hypothèses, le mémoire a adopté un cadre théorique et méthodologique qui a convoqué respectivement les études descriptive, historique, comparée et analytique. Quant aux méthodes de collecte de données, elles étaient essentiellement constituées des interviews, des questionnaires, de l’observation participante, du visionnage et analyse des films, de la recherche documentaire et bibliographique. Il a ainsi découlé du cadre théorique et méthodologique un plan composé de cinq chapitres. Dans le premier chapitre qui s’intitule : « La notion de direction d’acteurs au cinéma », il était question de décrire les origines et manifestations de la direction d’acteurs au cinéma, ainsi que les différents styles de jeu d’acteur. Quant au deuxième chapitre qui a pour titre : « Origines du cinéma camerounais et techniques de réalisation de quelques figures marquantes », il jette un bref regard diachronique sur l’histoire et l’évolution du cinéma camerounais ; ainsi que sur le parcours de certains réalisateurs considérés comme figures marquantes de notre univers cinématographique. Le troisième chapitre intitulé : « Etude comparée sur la direction d’acteurs dans le cinéma camerounais » se consacre à une étude comparative sur la direction d’acteurs dans le cinéma camerounais. Et le quatrième chapitre qui s’intitule : « Regard critique sur la direction d’acteurs dans le cinéma camerounais » s’évertue à jeter un regard critique sur les causes profondes des manquements caractérisant l’exercice de la direction d’acteurs dans le cinéma camerounais; et les conséquences de ces dysfonctionnements sur la carrière des acteurs et les produits filmiques. Enfin, le cinquième chapitre intitulé : « Description d’un cas modèle de formation en direction d’acteurs, et suggestions pour une meilleure pratique de cette activité technico-artistique dans le cinéma camerounais » propose un cas modèle de direction d’acteurs et des mesures fortes à l’effet de repenser l’exercice de cette activité technico-artistique dans l’univers du septième art
iii
camerounais. Signalons enfin que les recherches effectuées dans le cadre du présent mémoire ont permis de déboucher sur les résultats suivants :
- On ne s’autoproclame ni acteur, ni réalisateur, mais on le devient à la suite d’une formation solide (en actorat et en réalisation) et d’un parcours avéré.
- La crise de la direction d’acteurs qui sévit avec acuité dans le cinéma camerounais est la résultante d’un ensemble de facteurs de divers ordres : esthétique, professionnel, technique, relationnel et psychologique.
- Un jeu d’acteur évoluant dans un cadre sécurisé, et qui tire sa source nourricière dans les canons de la profession, et se déploie aisément sur un plateau de tournage, grâce au savoir-faire d’un réalisateur confirmé, est un jeu brillant garantissant le succès du comédien et du film auprès du public.
Mots clés : Problématique, Direction d’acteurs, Cinéma camerounais.
Feminist Discourse In Cameroonian Films : An Analyses Of... (2021)
Feminist Discourse In Cameroonian Films : An Analyses Of Victor Viyuoh’s Nina’s Dowry And Francoise Ellong’s Waka (2021)
This study examines the woman‟s struggle for her freedom and emancipation in a society that is highly patriarchal. It shows how the two directors; Françoise Ellong and Victor Viyuoh in their movies expose the problems affecting the female sex in the conjugal and non-conjugal sphere of the rural and urban spectrum in Cameroon. As a tool of analyses, the feminist theory with its tenets of Marxist feminism, psychoanalytic feminism, and ecofeminism served us in understanding the phenomenon understudy. Through observation, interviews, library research, and internet publications, the qualitative enquiry revealed some findings on the situation of the woman in Cameroonians films. The work is based on the hypotheses that the women in the films understudy have adopted rebellious attitudes as a result of societal patriarchal norms. The study reveals that the actions of the characters are undertaken as strife for survival from a system that disfavors them. Women in these movies are portrayed as victims of a system that denigrates them to subservient positions. The women in the films undertake resistance in a move to relief themselves of the stigma placed by culture. Their actions create awareness and put the laws of their society in question. The analyses revealed through the female protagonists have proven that both film makers are preoccupied with the plights of the woman and advocates for change through their films.
Pratiques Artistiques Et La Télévision Au Cameroun À... (2021)
Pratiques Artistiques Et La Télévision Au Cameroun À L’ère Du Numérique (2021)
Aujourd’hui, pour changer la mentalité de l’homme, le meilleur outil n’est plus l’arme à feu, mais la culture. Étant au siècle du numérique, les influences culturelles sont très rapides qu’on ne l’imagine. Dans ce monde du « donner et du recevoir », qu’apporte artistiquement le Cameroun sur la scène internationale au travers de ses chaînes de télévision ?
Le présent travail part ainsi du constat selon lequel, l’offre d’émissions sur les pratiques artistiques est très faible en quantité et en qualité. Pourtant, avec les avantages qu’offre le digital, les talents artistiques ne devraient guère souffrir du manque de visibilité. Cette situation ne permet pas d’explorer au mieux les potentialités des chefs-d’œuvre artistiques que nous possédons afin de les vendre sur la scène internationale. Ceci est un danger d’autant plus qu’une société quotidiennement envahit par des images étrangères à sa mémoire collective perd peu à peu ses repères, son propre destin. Le travail reparti sur trois axes vise au premier volet à démontrer que peu de chaînes de télévision consacrent des émissions spécifiques aux arts vivants, plastiques et photographie telles qu’elles le font avec la politique, le sport à cause de l’ignorance des potentialités que regorgeraient les pratiques artistiques en termes de contenu d’une part, et à ce que nous avons appelé le « suivisme tendanciel » d’autre part. Dans le deuxième volet, nous avons pu créer 28 synopsis d’émissions. Cela démontre que les pratiques artistiques sont une source de création d’émissions. La mise sur pied de celles-ci permettra non seulement de mieux vendre l’artiste et son œuvre, mais sera aussi bénéfique sur le plan pédagogique à tout public et surtout aux élèves du secondaire. Le troisième volet vise à démontrer qu’une chaîne TV culturelle peut générer des gains économiques comme toute autre chaîne TV. En même temps elle participerait à la réduction du chômage dans ce sens qu’elle emploierait journalistes, animateurs et techniciens. Pour y parvenir, il a été question tout au long de cette étude de poser un regard direct sur l’espace médiatique camerounais. Ensuite, nous avons analysé le mécanisme d’élaboration et de fonctionnement de chaque chaîne à partir des informations recueillies au cours des interviews. Au final, il ressort de ce travail que l’augmentation du taux d’émissions est possible. Cependant ce taux reste faible à cause du caractère généraliste des chaînes et du modèle économique de chacune. La redéfinition de l’article 9 de la loi de 2015 régissant l’activité audiovisuelle, la mise sur pied des chaînes thématiques culturelles et/ou spécialisées permettra de mieux promouvoir les arts et la culture du Cameroun.
Mots clés : Émission, pratiques artistiques, télévision, grille des programmes, télévision, téléspectateur.
Dynamique Et Gestion Des Industries Culturelles Et... (2021)
Dynamique Et Gestion Des Industries Culturelles Et Creatives Au Cameroun (2021)
La Stratégie Nationale de Développement (SND 20-30), la convention 2005 de I'UNESCO portant sur la promotion des valeurs et expressions culturelles, accordent une place de choix aux industries culturelles et créatives (ICC). En effet, elles les consacrent comme pierre angulaire du Développement Durable et Intégré. L'existence et la contribution de celles- ci à la croissance des Nations et au Produit Intérieur Brut (PIB) des pays appellent à une dynamique adéquate de la gestion de leurs structures. Ainsi, l'objectif de ce travail de recherche vise à comprendre les mécanismes internes d'organisation mis en œuvre au sein des ICC pour proposer des solutions au problème de dysfonctionnement de la structure. Pour y parvenir. la méthodologie se fonde sur trois niveaux: la description, la classification et l'explication (Grawitz, 1993, p. 404). Le premier niveau consiste à présenter une image, un cliché des industries culturelles et créatives, objet de notre étude. Le second niveau est un classement en catégories ou types de paramètres de conception de la structure à savoir le poste de travail et le contrôle des performances. Enfin, le dernier niveau qu'est l'explication est dédié à l'interprétation des données. Les résultats de cette étude expriment une dynamique de gestion à trois niveaux: le premier niveau met en exergue les défaillances et les incohérences endogènes de la structure au sein des ICC. Le second révèle les disparités de dynamique de gestion entre les ICC. Le troisième montre les carences de la structure au sein des ICC via la malformation de la spécialité du poste de travail et les insuffisances des mécanismes de contrôle de performance qui altèrent et détériorent l'organisation au sein des ICC au Cameroun. Les limites de cette étude ouvrent plusieurs perspectives, entre autres. Premièrement, elle relativise les << thèses » sur les «< prérequis » à mettre en œuvre en faveur de toute entreprise dans l'environnement culturel camerounais aux réalités dites << hostiles ». Deuxièmement l'étude révèle qu'une bonne partie des ICC sont des associations à but non lucratif et non des entreprises. Troisièmement, l'étude interpelle et questionne un certain nombre d'initiatives prises en matière de structuration du mouvement artistique et culturel aux niveaux national avec la SND 30 et international avec la convention 2005 de l'UNESCO. Quatrièmement. l'étude ouvre plusieurs autres possibilités de recherches. D'abord aux autres paramètres de conception de Mintzberg (1982). Ensuite aux autres théories des organisations. Enfin l'étude suggère une démarche générale et des approches spécifiques au regard des résultats de la «< dynamique et la gestion des ICC au Cameroun ». Mots clés: structure, dynamique, gestion, triangulation, Industries Culturelles et Créatives.
Les Techniques Du Film D’animation Au Service Du... (2020)
Les Techniques Du Film D’animation Au Service Du Cinéma Camerounais (2020)
A la faveur des récentes technologies et outils de modélisation et d‟animation 3D toutes incorporées dans des logiciels libres, le cinéma d‟animation se fraie lentement mais surement son chemin et prend de plus en plus de la place dans la filière cinématographique camerounai se. Ce mémoire se propose de faire l‟état des lieux des technologies et des productions phares et explorer son parcours diachronique, notamment avec le succès retentissant de CANIMAF (Cinéma d‟Animation Africain) dont la troisième édition s‟est tenue les 17, 18 et 19 octobre
2019 à l‟Institut Français de Yaoundé.
Au Cameroun, le cinéma d'animation connaît actuellement un essor particulier, une sorte de révolution du numérique. Avec l'avènement des plateformes de crowdfunding des incubateurs, de nombreux projets d'animation prolifèrent, l‟industrie s‟implante et s'adapte localement aux tendances globales, mais à des échelles différentes. Depuis une dizaine d‟années, ce cinéma est en plein éclosion grâce à des initiatives telles que le projet ""Jeun'anim"" pour la promotion et l'initiation aux techniques d'animation dans les établissements primaires et secondaires et surtout grâce à la participation de plus en plus remarquées des films d‟animation « made in Cameroun » aux festivals internationaux.
C‟est dans cet élan de voir émerger un cinéma d'animation camerounais aux multiples facettes et avec un public toujours demandeur que nous avons voulu rendre compte dans ce mémoire de cette évolution positive à même d‟ouvrir de nouveaux horizons à l‟industrie cinématographique camerounaise.
Tic Et Production Des Sitcoms Au Cameroun : Enjeux Et... (2019)
La Production Audiovisuelle Et Cinématographique Camerounaise À L’ère Du Numérique : Organisation Du Secteur Et Émergence D’une Industrie (2018)
"Ce travail de recherche intitulé « La production cinématographique et audiovisuelle camerounaise à l’ère du numérique : Organisation du secteur et émergence d’une industrie. » a pour but de trouver la relation de cause à effet qui existe entre organisation du secteur et son industrialisation. Industrialiser étant produire en quantité, dans une certaine norme de qualité et pour un marché, l’arrivée du numérique aurait suffi pour que les choses changent positivement. Mais comme tel n’est pas le cas, alors le problème est ailleurs. Pour le déceler, ce travail élaboré en trois chapitres, a d’abord présenté les structures qui animent ce secteur d’activité. Ensuite, dans le chapitre deux, en utilisant l’école classique de la théorie des organisations, il a analysé la structuration, le management et le fonctionnement de ces sociétés de production. Cette étude a conduit aux résultats suivants qui étaient nos hypothèses de départ: La mauvaise organisation interne (celle des structures qui opèrent dans le secteur) et externe (rapport entre différents acteurs du milieu et le manque de maîtrise des principes et du respect des règles qui régissent l’activité) du secteur est l’une des causes majeures qui empêche l’industrialisation de la production audiovisuelle au Cameroun. Ces résultats nous ont permis au dernier chapitre de proposer des solutions pour une industrialisation de la fabrication des images animées au Cameroun. Et nous avons ainsi conclu cette recherche avec la proposition suivante : La formation technico-artistique mais aussi et surtout en administration et gestion des entreprises culturelles, le recensement et la normalisation de l’organigramme des sociétés de production, la restructuration du Compte d’affectation Spécial, et la mise sur pied d’une politique nationale de développement de la cinéphilie et les rapports saint entre États, professionnels et hommes d’affaires sont des pré requis nécessaires à une industrialisation de l’audiovisuel au Cameroun.
Mots clés : Production, audiovisuel, cinématographique, numérique, organisation, industrie."