Le Cinéma Camerounais Et La Problématique De Sa Réindustrialisation (2023)
Plongez dans les méandres du cinéma camerounais : de la gloire à la récession, de la nostalgie à la renaissance industrielle
Après sa naissance en 1962 et une évolution qui le hisse très rapidement au rang d’industrie, sa période la plus glorieuse étant la décennie 70-80 où il compte près d’une centaine de salles, le cinéma camerounais rentre dès la fin des années 80 dans une récession qui aura raison du FODIC en 1990, avant de se solder, en 2009, par la fermeture des trois dernières salles qui avaient jusque-là réussi l’exploit de rester en « activité ». Depuis lors, mus par la nostalgie de l’âge d’or de notre cinéma, de nombreux amateurs de septième art, les politiques y compris, ont mené moultes actions qui se sont toutes révélées inefficientes pour la relance de cette filière. Devant cette constatation, le présent ouvrage, en même temps qu’il élucide les raisons pour lesquelles ce cinéma a du mal à se réindustrialiser depuis 2009, scrute les perspectives de sa restructuration. Rédigé suivant une démarche prospective, à la lumière du contextualisme d’Andrew Pettigrew et du benchmarking, il s’organise autour de trois chapitres dont le premier répertorie, depuis la dissolution du FODIC, les principales actions mises en œuvre pour relancer le cinéma national, le deuxième fait la lumière sur les obstacles à la réindustrialisation dudit cinéma tandis que le troisième et dernier explore les voies que ce dernier pourrait emprunter pour se réindustrialiser à court, moyen et long termes.
La Politique Cinématographique De L'etat Du Cameroun De... (2021)
La Politique Cinématographique De L'etat Du Cameroun De 1988 À 2020. Entre Fulgurances, Errances Et Dissonances (2021)
Depuis 1988, année de la promulgation d’une Loi d’orientation de l’activité cinématographique au Cameroun, loi marquée d’originalité et de fulgurance dans un contexte politique difficile, la dynamique sociale a favorisé l’actualisation du cadre légal et réglementaire dans bien des secteurs, y compris proches de l’audiovisuel en tant que système médiatico-télévisuel (en 2015 notamment), mais le cinéma en tant qu’art spécifique voué premièrement à la salle a été négligé. Cet essai élabore sur les véritables enjeux d’une relecture stratégique de la politique de l’État du Cameroun en matière de cinématographie, qui finit par toucher au grand ensemble nommé "politique culturelle".
Pour Un Cinéma De Scolarisation. Film De Prise De Vues... (2021)
Pour Un Cinéma De Scolarisation. Film De Prise De Vues Réelles, Film D'animation Et Pédagogie En Afrique Francophone (2021)
L’essai publié par Longin Colbert ELOUNDOU et Pascaline EYENGA NDZOUMOU est une proposition théorico-conceptuelle qui émane d’une lecture analytique des modes de production et modalités d’existence du cinéma en Afrique francophone. À la faveur de nouvelles problématiques, venues d’Occident, relatives à ce qu’il convient de nommer la scolarisation du cinéma (Caroline ARCHAT-TATAH, 2013), c’est-à-dire l’intégration du cinéma à l’école sous la forme de films pour l’éducation artistique ou de films pour la formation...
Le Cinéma Camerounais À L’ère Du Numérique. (2020)
Le Cinéma Camerounais À L’ère Du Numérique. (2020)
À l'ère du numérique, quelle est la situation du septième art camerounais ? Ce dernier a-t-il bénéficié des retombées de la digitalisation, comme certains pays en voie de développement ? Sinon, quelles sont les mesures à implémenter pour qu'il accède à la pleine numérisation souhaitée par les cinéastes et sans laquelle son industrialisation et sa rentabilisation sont désormais chimériques ? Ce livre dresse un état des lieux. Il explore surtout les voies qui permettraient au cinéma camerounais de bénéficier de la digitalisation et d'intégrer ainsi le cercle des pays ayant numérisé leur cinéma.
Reel Resistance. The Cinema Of Jean-Marie Teno (2020)
Reel Resistance. The Cinema Of Jean-Marie Teno (2020)
Weaving together critical analysis and a filmic conversation, this book journeys through the multiple layers of Cameroonian filmmaker Jean-Marie Teno's thematically and aesthetically challenging body of work, framed here as a form of decolonial cinematic resistance. Both a monograph and a critical dialogue between academic Melissa Thackway, author of Africa Shoots Back, and the Cameroonian filmmaker Jean-Marie Teno, this collaborative work takes the reader on a journey through Teno's multifaceted on-going filmic reflection on Cameroon and the wider African continent, its socio-political systems, history, memory and cultures. Presenting and contextualizing Teno's cinema, it addresses the notion of political commitment in art and of cinema as a form of resistance. It also considers Teno's filmmaking both in relation to the theoretical and aesthetic debates to have animated West and Central African filmmakers since the 1960s and 1970s, and n relation to documentary filmmaking practices on the continent and beyond. In so doing, the book offers an analysis of the predominant stylistic and thematic traits of Teno's work, examines the individual films and the collective oeuvre, and highlights the evolutions of his film language and concerns. It identifies and explores the committed socio-political and historical themes at play, such as violence, power, history, memory, gender, trauma and exile. It also considers Teno's unwavering focus, both thematically and in his filmmaking choices, on forms and instances of resistance, framing his cinema as a form of decolonial aesthetics.
Initiation Aux Arts Cinématographique.classe De 2Nde (2020)
Initiation Aux Arts Cinématographique.classe De 2Nde (2020)
Le manuel d’initiations aux arts cinématographiques couvre environ 250 heures annuelles, à raison de 11 heures par semaine, et s’adresse à un public d’adolescents dont certains découvrent l’art cinématographique pour la première fois. Il est conforme au programme officiel du Ministère des Enseignements Secondaires, et suit les recommandations de l’Inspection Générale des Enseignements en matière d’approche par compétences. Le manuel de la classe de 2nde est constitué de 13 séquences comprenant chacune plusieurs leçons. Chaque leçon tient dans une organisation modulaire par double page et est structurée de la manière suivante : Une première rubrique intitulée Observons placée au début de la leçon, et consacrée aux activités augurales d’analyse et de découverte à partir d’un corpus composé. Une deuxième intitulée Retenons est consacrée aux conclusions tirées de la phase d’observation, de manipulation et d’analyse du corpus. Elle consigne dans un encadré ce que l’élève doit retenir. Puis une troisième : Exerçons-nous constituée essentiellement d’exercices d’évaluation des acquis des élèves (savoir, savoir-faire et savoir-être). Une quatrième rubrique films emblématiques à la fin de chaque leçon est destinée à l’acquisition des compétences culturelles de l’élève.
Visages du cinéma camerounais est le résultat d'un appel à contribution prolongé par les premières journées d'études cinématographiques organisées au Département des Arts et Archéologie de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Yaoundé 1. L'ouvrage est le résultat du travail acharné du coordonnateur principal, de ses assistants, des experts qui ont veillé à la qualité des travaux. C'est une somme de quatorze études choisies parmi toutes celles qui ont été remises au secrétariat de l'organisation. Elles touchent plusieurs aspects du cinéma camerounais.
Les Salles De Cinéma Au Nord-Cameroun. Des Implantations... (2016)
Les Salles De Cinéma Au Nord-Cameroun. Des Implantations Aux Transformations (2016)
Les salles de cinéma au Nord-Cameroun ont été une activité exploitée par les hommes d'affaires camerounais et libanais installés au Cameroun dans les années 1940. Les enjeux économiques, politiques, et sociaux ont motivé la création de ces salles et leurs implantations dans des sites stratégiques, comme les centres villes où se trouvent les quartiers résidentiels, les centres administratifs et commerciaux. Dans leur politique d'attraction des publics vers ces nouveaux lieux de loisir moderne, les exploitants donnent des noms qui captent les regards et attirent les attentions de ceux-ci. La nouveauté du loisir cinématographique, et toutes les stratégies d'implantations des salles mises sur pied par les exploitants, ont transformé celles-ci en un référent culturel sans pareil au Nord-Cameroun. Le succès de ces salles a entraîné une ascension économique des exploitants, elle-même, gage de leur aura sociale et de leur positionnement politique. Cet ouvrage qui fait l'autopsie de la fermeture des salles de cinéma au Cameroun en prenant l'exemple des salles du septentrion camerounais, analyse en même temps, les enjeux qui ont sous-tendu la création de ces lieux de diffusions des films cinématographiques. À travers ce livre, l'on revit l'avènement, l'apogée et la transformation de ces lieux de loisir moderne au Nord-Cameroun.
Suite à la fermeture des dernières et principales salles de projection commerciales de Yaoundé et Douala en janvier 2009, et compte tenu de la situation globalement désastreuse de notre cinéma, de nombreuses réflexions ont régulièrement été menées par les Professionnels du secteur. L’un des problèmes majeurs de notre production audiovisuelle tient avant tout au manque criard de formation de ceux qui décident de faire des films chez nous. L’existence d’une multitude de centres de formation n’y change pas grand-chose, dans la mesure où on y dispense prioritairement une formation simple et accélérée, axée sur l’apprentissage technique, destinée à faciliter l’auto-emploi, ou à défaut, l’insertion dans les petites structures de diffusion qui essaiment dans nos villes. La perception du film comme un produit économique qui, pour avoir des chances de se positionner sur le marché et d’être rentable, doit reposer sur des règles précises de conception, de fabrication, d’adaptation aux attentes du public, est encore loin d’y être connue, et encore moins enseignée. Le présent ouvrage a pour ambition de combler ces lacunes et bien d’autres, de manière à encadrer efficacement, et à un coût dérisoire, tous ceux qui veulent se lancer dans l’aventure du film de fiction, pour que dans un future proche, des films camerounais de bonne facture, compétitifs et plus nombreux, soient présents sur l’échiquier national et même international.
Repenser La Production Cinématographique Au Cameroun (2012)
Repenser La Production Cinématographique Au Cameroun (2012)
Ce livre est une véritable autopsie et un état des lieux de la production cinématographique au Cameroun, en insistant sur les forces et surtout les faiblesses de celle-ci. Puis il ouvre une réflexion stratégique, assortie de propositions opérationnelles sur une nécessaire redynamisation au Cameroun de la production cinématographique.
Attachant, contradictoire, fascinant, tels sont les adjectifs qui servent à dépeindre l'un des acteurs les plus charismatiques du continent africain, dont la liberté d'expression irrite, horripile, dérange, embarrasse, et dont la carrière est marquée par une mosaïque de succès et d'échecs, à la mesure des dimensions hors normes d'une personnalité insaisissable, faite de doutes et de douleurs. L'enfant terrible du 7è art africain se livre ici avec sincérité et humour.
Éléments D’initiation À La Critique Cinématographique (2012)
Éléments D’initiation À La Critique Cinématographique (2012)
Le public, curieux et cinéphile, sait-il regarder ou lire une oeuvre filmique ? Sans avoir la prétention de répondre dans tous ses aspects à cette question apparemment anodine, nous devons dire qu'il devrait pouvoir y arriver, au travers du vécu intime mais sous-tendu d'objectivité d'un individu : la critique cinématographique. De ce fait, Eléments d'initiation à la critique cinématographique, qui ne se veut nullement un bréviaire de leçons de critique cinématographique mais davantage une proposition de travail, a pour ambition de servir de terreau à des débats constructifs, afin que la critique cinématographique africaine se fraye une place au soleil de la cinématographie mondiale. Appel à la recherche, motivation à plus d'ardeur au travail, cet ouvrage a pour but de sonner la cloche du réveil d'une critique africaine compétente, car le cinéma est un art trop précieux pour être laissé aux seules mains des cinéastes. Les critiques doivent y veiller.
Postnationalist African cinemas convincingly interrogates the ways in which African narratives locate postcolonial identities and forms beyond essentially nationalist frameworks. It investigates how the emergence of new genres, discourses and representations, all unrelated to an overtly nationalist project, influences the formal choices made by contemporary directors. By foregrounding the narrative, generic, discursive, representational and aesthetic structures of films, this book shows how directors are beginning to regard film as a popular form of entertainment rather than political praxis. Tcheuyap investigates filmic genres such as comedy, dance, crime and epic alongside cultural aspects including witchcraft, sexuality, pornography and oracles.
C'est un des meilleurs comédiens et réalisateurs africains. Le public l'a découvert dans les années 70, au théâtre d'abord, puis au cinéma, avec une série de films : Boubou cravate, Pousse-Pousse, Notre fille. ; C'est surtout avec son film culte Pousse-Pousse que Daniel Kamwa a conquis des milliers de spectateurs. Cet ouvrage qui présente son talent naturel campe l'ensemble de son œuvre cinématographique. En procédant à une lecture critique de cette œuvre, l'auteur fait ressortir l'aspect identitaire, au sens positif, des films de Daniel Kamwa, films qui ont façonné ou influencé directement ou indirectement le mode de vie des jeunes Camerounais. A travers cette exploration, l'auteur nous fait revivre les émotions secrètes, les incertitudes, les leçons de vie, les relations qui ont eu du poids, la naissance d'une vocation, les expériences du débutant, les joies, les peines et les indicibles espoirs de l'artiste aujourd'hui accompli. Le cinéma africain est incompris. Pourtant, ce cinéma existe bel et bien, même s'il est mal connu. En 2005, il a fêté ses cinquante ans. Il y a un besoin réel d'explication. Il manque à ceux qui ne le comprennent pas les codes de lecture de la culture africaine. Notre cinéma nous ressemble, il est à notre image, et Daniel Kamwa est l'exemple vivant de ce cinéma. Très peu d'ouvrages sont consacrés aux œuvres filmiques des réalisateurs africains. Cette lecture critique de la filmographie de Daniel Kamwa tente de combler ce vide. L'ouvrage est destiné au public cinéphile, mais aussi à ceux qui s'intéressent au cinéma africain et à la littérature qui la sous-tend.
Le cinéma d'un pays ne se constitue pas seulement d'une cinquantaine de films - et encore - réalisés par-ci par-là par quelques quidams. C'est beaucoup plus que cela. D'abord un ensemble de textes législatifs mis sur pied pour favoriser son éclosion. Ensuite des fonds remboursables mis à la disposition des réalisateurs. A la lumière de cette analyse, il n'est pas osé d'affirmer que le cinéma camerounais est en crise. C'est donc sur l'existence même de ce cinéma qu'on devrait se pencher, d'autant que cette crise est la résultante d'un environnement difficile qui porte les germes de l'échec de toute politique cinématographique. C'est à ce diagnostic que Guy Jérémie Ngansop se livre dans cette étude. Il va au-delà d'un simple constat en proposant des solutions concrètes pour sortir ce cinéma de son infantilisme.