Jospin Odilon TAYONG FOTSA est né le 15 juillet 1995 à Baleng. Il mène ses études primaires et secondaires dans la ville de Bafoussam, chef-lieu de la région de l'Ouest-Cameroun. Pur produit de l'École Normale Supérieure de Yaoundé et de l'Université de Yaoundé 1, il est à la fois professeur de lycées et chercheur inscrit en cycle de doctorat au département d'histoire de l'Université de Yaoundé1. Son champ de recherche de prédilection est celui de l'histoire post coloniale du cinéma camerounais.
Institution
Doctorant - Université De Yaoundé 1
E-mail
tayongjospin@gmail.com
Téléphone
00237 674557231
Adresse
- ,
Titre
Catégorie
Encadreur/Éditeur
Année
Action
L’appui De L’etat Et De La France Au Developpement Du Cinema Au Cameroun 1960-2018
Mémoires
Jules Ambroise Nopoudem, Université de Yaoundé
2023
L’appui De L’etat Et De La France Au Developpement Du Cinema Au Cameroun 1960-2018 (2023)
Notre passion pour le septième art nous a amené à constater qu’au Cameroun, le cinéma est une activité marginale alors qu’il reçoit depuis l’indépendance divers appuis de l’Etat et de la France ; d’où le problème de l’efficacité de ces aides. Cette recherche vise l’atteinte de quatre objectifs : présenter la nature des aides de l’Etat et de la France en faveur de ce secteur d’activité, analyser les modalités et l’évolution de ces aides, évaluer les répercussions de ces appuis dans le secteur et enfin, analyser les limites et les défis qui en découlent. Pour atteindre ces objectifs, l’usage de la méthode qualitative et qualitative a été nécessaire. Quant aux sources utilisées, il a été important de convoquer les sources primaires (archives et entretiens avec les cinéastes, les cadres du Ministère des Arts et de la Culture, et les enseignants de la Section Arts et Cinématographie de l’Université de Yaoundé I), secondaires (ouvrages, articles, mémoires et thèses) et numériques. Les résultats auxquels nous sommes parvenus permettent de dégager quatre grandes séquences chronologiques dans l’évolution de l’appui de l’Etat et de la France au développement du cinéma au Cameroun. Ainsi, entre 1960 et 1973, les deux acteurs sont à la manœuvre. Tandis que la France forme, accompagne financièrement et matériellement les premiers cinéastes, l’Etat du Cameroun quant à lui, crée une succession de structures cinématographiques comme Cameroun-Actualités, le Service du Cinéma et la Direction de la cinématographie. Ces organismes étatiques financent surtout la réalisation de nombreux films. De 1973 à 1990, ce sont plus les actions de l’Etat du Cameroun qui sont observables, à travers le Fonds de Développement de l’Industrie Cinématographique (FODIC), qui finance plusieurs films et permet à l’activité cinématographique de connaître ses heures de gloire. Mais, sous l’effet de plusieurs facteurs, le FODIC disparaît en 1990. Entre 1990 et 2001, l’Etat du Cameroun, frappé par la crise, se désengage, tandis que la France signe son retour. Durant cette période, elle accompagne cette activité à plusieurs niveaux : la formation par des bourses octroyées, le financement des films, l’aide à l’écriture des scénarii etc. Enfin, de 2001 à 2018, l’Etat du Cameroun se réengage en mettant en place un Compte d’Affection Spéciale pour le Soutien de la Politique Culturelle (CASSPC) et en formant les cinéastes à travers la Section Arts du Spectacle et Cinématographie de l’Université de Yaoundé, les Instituts des Beaux-Arts de Foumban et de Nkongsamba. Malgré ces actions, le cinéma camerounais continue de ployer sous le poids de plusieurs contraintes.