Yadia Calvin Boris est docteur/PhD en études cinématographiques et enseignant de cinéma à l’Université de Bamenda I. Il dispense également des cours de cinéma à l’Université́ de Yaoundé 1, à l’ESSTIC et à l’IFCPA (Institut de Formation et de Conservation du Patrimoine Audiovisuel). Il a participé́ à plusieurs colloques internationaux et a à son actif plusieurs articles scientifiques publié sur le cinéma camerounais. Coach de 10 jours pour 1 film dans le cadre du festival Écrans noirs de 2016 à 2021, il est l’un des auteurs du manuel scolaire qui introduit le cinéma en classe de seconde au Cameroun et a également travaillé́ comme consultant à la rédaction du curriculum officiel de référence des études cinématographiques au second cycle (Upper sixth and lower sixth) de l’enseignement secondaire du sous-système anglophone au Cameroun. Engagé par le ministère des Arts et de la Culture du Cameroun suivant la décision N°00152/MINAC/SG/DLL du 16 décembre 2021 pour écrire l’histoire générale du cinéma camerounais, Yadia a œuvré également comme administrateur du Master Pro cinéma de l’Université́ de Yaoundé I de 2020 à 2022. Fondateur et Président de l’ACIREC (Association Camerounaise Interuniversitaire de Recherche en Cinéma), il a signé́ récemment avec l’OIF un « Contrat d’Expert » pour la préparation et la constitution de quelques données relatives et la rédaction du projet-pilote de dispositif financier de soutien aux films & séries d’Afrique centrale connu sous le nom de code « Filmac ». Yadia souhaite se donner les moyens nécessaires à l’aménagement du paysage cinématographique voire culturel du Cameroun. Il est le Chef de file de la présente plateforme : notamment CAMPUS CINE 3.0
Institution
Université De Bamenda
E-mail
cbyadia@yahoo.fr
Téléphone
673932623
Adresse
- 237,
Titre
Catégorie
Encadreur/Éditeur
Année
Action
La Politique Économique Du Cinéma Au Cameroun : Repères Historiques Et Expression Contemporaine
Thèses
Donatus FAI TANGEM, Université de Yaoundé 1
2021
La Politique Économique Du Cinéma Au Cameroun : Repères Historiques Et Expression Contemporaine (2021)
La question de la politique économique du cinéma au Cameroun est ambivalente et controversée. Des intellectuels, hommes de culture et professionnels du cinéma, consentent dans leur grande majorité à l’inexistence d’une politique culturelle, et économique du cinéma au Cameroun. La science économique de son côté, a longtemps réservé la politique économique au seul État. La démarche de cette thèse intitulée : La politique économique du cinéma au Cameroun : repères historiques et expression contemporaine, démontre non sans ambages une apperception autre, contraire et contemporaine dénuée de toute influence diminuante institutionnelle traditionnelle.
Ce sujet est né à la suite de plusieurs constatations: l’absence du cinéma dans les politiques politico-économiques majeures du Cameroun - le DSCE, le plan triennal d’urgence, le plan triennal Spécial-Jeunes -, l’incapacité à booster le seul dispositif public de financement du cinéma qui verra finalement sa dotation étatique annuelle suspendue en 2019, l’inconséquence des autres actants constitutifs et consubstantiels à la structure économique du cinéma.
Il va de soi que le dynamisme économique manqué du cinéma camerounais, favorisé par l’indolence des items fondamentaux structurants du système économique est le problème que pose la présente recherche. D’où la question de la politique économique ; socle structurel sur lequel repose le développement économique, social, culturel, et duquel dépend le comportement des déterminants de l’architecture économique qui fondent sa légitimité. Sur ce, l’État, seul, ne peut mener à terme encore moins façonner l’expression achevée d’une politique économique ; car l’État n’étant qu’un actant parmi tant d’autres. Son apport convenu de politique politico-économique combiné aux apports des adjuvants complémentaires du système économique constituent le parfait discours de la politique économique. Au-delà de cette approche constructiviste, l'objectif est celui de démontrer que si l’insuccès économique du cinéma est lié à la faiblesse de la politique économique, ce n’est point imputable à la seule responsabilité de l’État mais à la somme des défaillances des agents économiques du système cinéma influée par des facteurs internes et externes qui attestent des particularismes identitaires. Afin de parvenir à cet objectif ce travail s’est décliné en deux grandes parties de cinq chapitres chacune.
La première relève l’expression politique et économique du cinéma au Cameroun depuis la période coloniale. La deuxième partie, constituée également de cinq chapitres fait une lecture de la nature des éléments structurels et paramétriques de l’architecture politico-économique du cinéma au Cameroun. Subséquemment à la philosophie constructiviste, ces deux parties trouvent leur consistance scientifique des théories économique, culturel, sociologique, anthropologique. À savoir : la théorie des finances publiques de Richard Musgrave, la théorie des organisations d’Henri Mintzberg, le fonctionnaliste de Malinowski, le structuralisme de Claude Lewis-Strauss, la théorie des champs de Pierre Bourdieu. Basée sur des faits et des expériences, la scientificité de ce travail repose simultanément sur des sources orales, des recherches bibliothécaires et en ligne, l’observation directe et l’observation participante.
En fin d’analyse plusieurs éléments permettent de saisir les sources caractérielles de la politique économique du cinéma au Cameroun : les préceptes de l’administration coloniale basés sur le Direct Rule gangrenant durablement le sens de responsabilité et d’entreprenariat des États colonisés, la crise pétrolière atteignant son point d’orgue en 1990, les plans d’ajustement structurel de 1992 imposant la marginalisation du secteur social et culturel, la dévaluation du franc CFA de moitié par la France en 1994, la triple crise sociale que traverse
viii
le Cameroun depuis 2013, le dilettantisme, le laxisme, le népotisme, la corruption, l’égocentrisme, le tribalisme, bref le manque de rigueur et de posture morale observables tant du côté des administrateurs de cinéma que des cinéastes. Malgré tous ces facteurs moisissant, il existe bel et bien une politique économique du cinéma au Cameroun conjuguant l’action de l’État - à travers la disposition des guichets de financements, des instances administratives de régulation du cinéma, des textes et lois sur le cinéma, des accords bilatéraux avec d’autres pays, l’insertion du cinéma dans les établissements supérieurs et secondaires – et l’action des autres items constitutifs du socle économique que sont : le professionnel, la télévision, le privé, le public et l’ethnologie. Le dynamisme manqué de la politique économique du cinéma ne peut donc être attribué exclusivement à l’État-système.
Mots-clés : politique économique, cinéma, Cameroun, repères historiques, expression contemporaine
Initiation Aux Arts Cinématographique.classe De 2Nde
Ouvrages
Yaoundé, Terre africaine
2020
Initiation Aux Arts Cinématographique.classe De 2Nde (2020)
Le manuel d’initiations aux arts cinématographiques couvre environ 250 heures annuelles, à raison de 11 heures par semaine, et s’adresse à un public d’adolescents dont certains découvrent l’art cinématographique pour la première fois. Il est conforme au programme officiel du Ministère des Enseignements Secondaires, et suit les recommandations de l’Inspection Générale des Enseignements en matière d’approche par compétences. Le manuel de la classe de 2nde est constitué de 13 séquences comprenant chacune plusieurs leçons. Chaque leçon tient dans une organisation modulaire par double page et est structurée de la manière suivante : Une première rubrique intitulée Observons placée au début de la leçon, et consacrée aux activités augurales d’analyse et de découverte à partir d’un corpus composé. Une deuxième intitulée Retenons est consacrée aux conclusions tirées de la phase d’observation, de manipulation et d’analyse du corpus. Elle consigne dans un encadré ce que l’élève doit retenir. Puis une troisième : Exerçons-nous constituée essentiellement d’exercices d’évaluation des acquis des élèves (savoir, savoir-faire et savoir-être). Une quatrième rubrique films emblématiques à la fin de chaque leçon est destinée à l’acquisition des compétences culturelles de l’élève.
Financement De L’industrie Cinématographique Au Cameroun : Histoire, Problèmes Et Perspectives
Mémoires
Donatus FAI TANGEM, Université de Yaoundé 1
2014
Financement De L’industrie Cinématographique Au Cameroun : Histoire, Problèmes Et Perspectives (2014)
Depuis la naissance du cinéma au Cameroun, le paysage cinématographique souffre d‟un manque de financement national qui s‟est accentué dans les années 90 avec la crise économique et la chute du FODIC. Ce problème a progressivement entrainé le cinéma camerounais vers la dérive : qualité approximative des films et l‟insignifiance du taux de production ; le tout couplé au laxisme généralisé avec lequel les affaires de l‟industrie sont gérées. D‟après ce qui précède, la présente recherche intitulée: Financement de l‟industrie cinématographique au Cameroun : histoire, problèmes et perspectives essaye de trouver une solution durable au problème endémique du financement qui freine la croissance de l‟industrie cinématographique au Cameroun. Pour aborder ce problème, cette recherche s‟est basée sur un plan quaternaire qui s‟est élaboré suivant trois perspectives théoriques : le culturalisme, le fonctionnalisme et la théorie des organisations. Basée sur des faits et des expériences, la scientificité de ce mémoire repose sur des sources orales, des recherches bibliothécaires, des recherches en ligne et l‟observation directe. Le chapitre un, est fondé sur les différents mécanismes qui font la force de financement des « puissances cinématographiques » du monde. Le deuxième chapitre quant à lui, fait une étude théorique des différentes formes et sources de financements auxquelles les cinéastes camerounais peuvent en bénéficier. Pour ce qui est du troisième chapitre, il est centré sur le parcours historique du financement au Cameroun et sur l‟identification des problèmes pour en prévoir des pistes de solution envisagées dans le quatrième chapitre.
Il ressort de cette recherche, que le cinéma camerounais présente une multitude de problèmes. Mais une cure à ces challenges dévastateurs peut être obtenue à partir d‟une démarche faisant appel à trois angles fondamentaux ; tous connectés à l‟implication vive de l‟Etat à travers la réécriture de la politique cinématographique qui aura pour but de renforcer les lois et de trouver des ressources financières convaincantes pour le développement de cette industrie. Le deuxième et le troisième facteur sont respectivement liés au professionnalisme des cinéastes et à la contribution du public-cinéphile et du secteur privé.
Mots-clés : Financement, industrie cinématographique, Histoire, problèmes, perspectives.