Théâtre Et Cinéma: L'adaptation Cinematographique De Le Revenant De Gervais Mendo Ze Par Yolande Ekoumou Samba
Mémoires
Jacques Raymond FOFIE, 2007 à Yaoundé 1
2007
Théâtre Et Cinéma: L'adaptation Cinematographique De Le Revenant De Gervais Mendo Ze Par Yolande Ekoumou Samba (2007)
Le paysage cinématographique national est inondé par les films étrangers. Ce qui a un impact négatif sur les rares productions camerounaises. De plus, les difficultés financières, la mauvaise attitude des diffuseurs et la crise d'inspiration des scénaristes participent à entretenir cette léthargie.
Or, à côté, le mouvement littéraire foisonne de chefs-d'œuvre pouvant fournir des rêves, des sujets au cinéma, d'où le choix de ce sujet: Théâtre et Cinéma : l'adaptation cinématographique de Le revenant de Gervais Mendo Ze par Yolande Ekoumou Samba Quelles sont les compétences du dramaturge et de l'adaptatrice-réalisatrice?
L'hypothèse générale arrêtée est : « l'organisation d'une histoire est dépendante des techniques qui la prennent en charge». L'hypothèse secondaire est: «Le récit n'est communicable que sous la condition d'être relayé par une technique qui utilise un système de signes. Les trois démarches structuralistes, sémiologique et comparative ont permis une organisation du travail en trois parties:
La première qui renseigne sur l'histoire de l'adaptation dans le monde, ses différentes formes ont permis de savoir que cette pratique est très ancienne et utilisée soit pour gagner beaucoup d'argent, soit pour éduquer et informer selon le continent, le pays.
La deuxième partie a étudié les mécanismes esthétiques et culturels de la pièce de théâtre et du scénario dans le processus de mutation
La troisième partie a permis d'interroger les compétences de la réalisatrice à manipuler le langage des images et des sons (socle du cinéma) dans le processus d'appropriation. Tout ceci a permis de relever que le texte écrit, lent, linéaire, long, successif est venu trouver en l'image et au son, précision, concision et simultanéité car comme l'affirme Jacques Aumont (1992): « Le livre offre de larges espaces à notre imagination libre, vagabonde».